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SigmundFreud le pĂšre de la psychanalyse. Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse, d’aprĂšs l’exposition du musĂ©e d’art et d’histoire du judaĂŻsme. Sa formation Ă  Vienne, sa venue Ă  Paris, et sa carriĂšre en Autriche sont au cƓur de notre rĂ©flexion. C’est avec lui que la neurologie fera des progrĂšs extraordinaires. UnesĂ©rie clinique en rapport avec la croyance; La publication de la soirĂ©e du CPCT de Bruxelles durant le temps du confinement. SOMMAIRE : — Éditorial . Croyances et psychanalyse Claude Parchliniak — Étude. Le pĂšre de famille et le pĂšre de la croyance Éric Laurent — Foi et Le charbonnier et le mangeur d’homme Philippe De Georges RĂ©pondrePĂšre De La Psychanalyse La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 5 lettres et commence par la lettre F Les solutions pour PÈRE DE LA PSYCHANALYSE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "PÈRE DE LA PSYCHANALYSE" Lecomplexe d’ƒdipe. En se rapprochant de son pĂšre, la petite fille s’éloigne de sa mĂšre et entre en compĂ©tition avec elle. Ces sentiments de rivalitĂ© entraĂźnent alors une grande culpabilitĂ©. Pour le garçon, la concurrence naĂźt par rapport au pĂšre. Le complexe d’ƒdipe conditionne la structuration de la future vie amoureuse. Un Surla base du concept psychanalytique, les diffĂ©rentes perceptions de la parentalitĂ© peuvent ĂȘtre sĂ©parĂ©es en 3 groupes : La parentalitĂ© (et donc les besoins de l’enfant) selon la Site De Rencontre Gratuit Et Sans Inscription En Belgique. Passer au contenu AccueilQui sommes-nous ?Nos prestationsIndividuels ArticlesEscapadesExcursionsExpositionGouters/dejeunersMonuments & musĂ©esProjectionRepĂšres historiquesVisite de quartierVisite de quartierVoyagesGroupes ArticlesEscapadesExcursionsExpositionGouters/dejeunersMonuments & musĂ©esProjectionRepĂšres historiquesVisite de quartierVoyagesContact Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse Sigmund Freud le pĂšre de la psychanalyse, d’aprĂšs l’exposition du musĂ©e d’art et d’histoire du judaĂŻsme. Sa formation Ă  Vienne, sa venue Ă  Paris, et sa carriĂšre en Autriche sont au cƓur de notre rĂ©flexion. C’est avec lui que la neurologie fera des progrĂšs extraordinaires. LA NEUROLOGIE, UNE SCIENCE ANCIENNE Vers 1770, Mesmer met mis au point le fameux baquet qui porte son nom. Les personnes qui tiennent les tiges de fer reliĂ©es au baquet renouaient avec ce qu’on appelle le magnĂ©tisme animal ». Ce dernier, contenu dans les fluides qui rĂ©gissent l’univers, peut entraĂźner une maladie qu’on qualifiera de neurologique s’il est anormalement perçu par l’homme. Mesmer, trĂšs mal compris Ă  Vienne, et accusĂ© de charlatanisme, s’installe Ă  Paris, place VendĂŽme. Mais lĂ  aussi, l’AcadĂ©mie des Sciences le critique. Pourtant, il est le pionnier de la pratique de l’hypnose. A sa suite, Charcot l’utilisera pour soigner sa patiente, Blanche Wittmann, et Freud assistera aux fameux mardis du maĂźtre de la SalpĂ©triĂȘre. LĂ , il dĂ©couvre la mĂ©decine expĂ©rimentale de la nĂ©vrose. CHARCOT ET DARWIN Freud Ă  Paris dĂ©couvre aussi le théùtre, les actrices, les lorettes, et observe leurs postures. Les mimiques de Sarah Bernhardt ne sont pas loin de celles de Juliette amoureuse de RomĂ©o, ou la fiancĂ©e de Lamermoor. Certaines attitudes convulsionnaires se rapprochent des photographies de femmes baillant avec frĂ©nĂ©sie, dont les photographies figurent dans le musĂ©e de Charcot. Freud se tourne alors vers Darwin et ses Ă©tudes qu’il admire. Ce dernier affirme que l’homme ne descend pas de Dieu et du singe, tout comme Copernic affirmait jadis que la Terre n’est pas le centre de l’Univers. Freud Ă©tablit alors un parallĂšle entre la vie mentale de l’Enfant et celle des primitifs. Il suppose par exemple que l’humanitĂ© a Ă©prouvĂ© l’angoisse du rĂ©el pendant la pĂ©riode glaciaire et est devenue anxieuse. En 1930, dans Malaise de la civilisation il fera un parallĂšle entre la rĂ©gression nĂ©crotique et l’évolution de l’humanitĂ©. BientĂŽt il transformera l’art de l’hypnose en psychanalyse. LES MYTHES Freud fera toujours rĂ©fĂ©rence aux mythes dans la quĂȘte des mystĂšres de l’humanitĂ©. La MĂ©duse a la tĂȘte coupĂ©e devient le symbole du principe de la castration. ƒdipe deviendra celui du dĂ©sir inconscient d’entretenir un rapport sexuel avec son parent. Il travaillera alors sur les diffĂ©rents stades de la libido pour Ă©tablir une Ă©tude de la personnalitĂ©. Il admettra finalement que le mythe d’Eros qu’il pensait ĂȘtre une pulsion de vie, est plutĂŽt une pulsion de mort ». Tel Charcot, le maĂźtre possĂ©dait un musĂ©e. Des objets antiques glanĂ©s ça et lĂ  Ă  une Ă©poque oĂč l’archĂ©ologie Ă©tait en pleine expansion, constituent sa collection. Mais ils envahissent son bureau. DES MEUBLES ET UN CABINET En effet les nombreuses statuettes qui garnissent son bureau lui servent d’image Ă  penser pour Ă©tablir des corrĂ©lations, des liens entre les concepts qui gĂšrent notre humanitĂ© et notre inconscient. Tel Charcot il a aussi son musĂ©e. Il possĂšde aussi un fauteuil rĂ©alisĂ© spĂ©cialement pour lui par le designer Felix Augenfeld. Dans son cabinet oĂč la porte est doublĂ©e d’une cloison de velours et d’oĂč le patient sort par une porte dĂ©robĂ©e, il reçoit tout le Tout-Vienne. Un divan que lui a offert une patiente en 1890 est recouvert d’un tapis kilim. Il accueillera pendant 40 ans de nombreux patients, et la façon dont il l’a utilisĂ© et agencĂ© en fera un meuble emblĂ©matique. LE REFUGE A LONDRES Freud se doutait bien que la science de la psychanalyse se rapprochait de l’étude Talmudique. C’est pourquoi il a toujours tenu ses distances avec le judaĂŻsme pour marquer le caractĂšre scientifique de ses travaux. Et pourtant, au soir de sa vie, il se penchera sur la figure de MoĂŻse et du monothĂ©isme. Le pĂšre de la psychanalyse aura de nombreux dĂ©tracteurs, et il a passĂ© sa vie Ă  les combattre. Pour autant, il aura des amis tel Arthur Schnitzler qu’il admire pour la description pathologique de ses hĂ©ros. Dans ses sociĂ©tĂ©s du mercredi, il accueille aussi des femmes. Parmi elles, Lou AndrĂ©a SalomĂ© qui exercera sur lui un ascendant profond dans ses recherches. Enfin, il aura des disciples, des fils adoptifs presque. Ce sera le cas de Young, Otto Ranch et surtout Sandor Ferensci. Cependant, la politique allemande Ă  l’égard des juifs le pousse Ă  Ă©migrer Ă  Londres en 1838 oĂč il mourra un an aprĂšs. Veronique2022-07-04T090251+0200 Titre Page load link On connaĂźt la vie de Sudhir Kakar par le rĂ©cit qu’il en a lui-mĂȘme fait Ă  diffĂ©rentes occasions, et notamment dans le livre autobiographique qu’il a publiĂ© en 2011, A book of memory, confessions and reflections. J’ai aussi recueilli des informations lors de l’entretien qu’il m’a accordĂ© en dĂ©cembre 2016 Ă  Goa. Sudhir Kakar est nĂ© le 15 juillet 1938 Ă  Nainital, une petite commune dans l’Himalaya, situĂ©e dans l’état d’Uttaranchal qui est devenu l’état d'Uttarakhand en 2000. Il est issu d’une famille hindoue punjabie originaire de Lahore et appartenant Ă  la caste des Khatris. Les Khatris, qui peuvent ĂȘtre hindous ou sikhs, se considĂšrent comme l’équivalent punjabi des Kshatriya, la caste guerriĂšre, en dĂ©pit du fait que la majoritĂ© d’entre eux travaillent depuis l’époque moghole dans le secteur marchand. Son pĂšre, qui est magistrat, est rĂ©guliĂšrement mutĂ© et Kakar grandit dans diffĂ©rentes villes comme Sargodha, Rohtak, Shimla et Jaipur. En 1955, aprĂšs son second cycle, ses parents l’envoient faire des Ă©tudes d’ingĂ©nieur Ă  Ahmedabad. Ces Ă©tudes ne l’attirent guĂšre, mais Kakar obĂ©it sans rechigner. L’idĂ©e que le choix d’une profession puisse revenir Ă  l’individu plutĂŽt qu’à sa famille ou que la jeune gĂ©nĂ©ration puisse se rebeller contre la gĂ©nĂ©ration des parents n’existe pas Ă  cette Ă©poque en Inde. A Ahmedabad, Kakar vit chez une de ses tantes maternelles, Kamla Chowdhry, une femme qui a Ă©tĂ© veuve trĂšs tĂŽt et qui vit la vie atypique d’une femme seule, Ă©voluant dans les cercles intellectuels de la ville et connue pour ĂȘtre la maĂźtresse du cĂ©lĂšbre physicien Vikram Sarabhai, pĂšre du programme spatial indien » et fondateur de l’Institut indien de management Indian Institute of Management d’Ahmedabad. C’est en vivant chez sa tante Kamla que Kakar dĂ©couvre la philosophie occidentale et la psychologie, disciplines qui le passionnent immĂ©diatement, contrairement Ă  ses Ă©tudes d’ingĂ©nieur qui l’ennuient beaucoup. Il lit avidement Schopenhauer, Whitehead, Russel et Freud. Par le biais de la frĂ©quentation de sa tante Kamla et des amis qui l’entourent, Kakar dĂ©couvre la fascination pour le fait d’ĂȘtre un individu, d’ĂȘtre une personne qui n’a pas besoin de penser ou de se comporter uniquement comme un membre de sa famille ou de sa caste » Kakar 2011a 107. DĂšs lors, Kakar se sent trĂšs attirĂ© par cet idĂ©al d’indĂ©pendance qu’il associe au monde occidental. Son attrait pour la psychologie est indissociable de son dĂ©sir confus de ne pas suivre le chemin que sa famille a tracĂ© pour lui. Pour de nombreuses annĂ©es, l’ homme psychologique », cet individu hĂ©roĂŻque, suivant ses dĂ©sirs et ses inclinations, Ă©chappant aux attentes sociales et aux attaches humaines » devient le modĂšle qui l’attire et le fascine Kakar 2011a 107. A la fin de ses Ă©tudes, Kakar avoue Ă  son pĂšre ne pas aimer le mĂ©tier d’ingĂ©nieur et lui demande de le laisser aller faire une licence Ă  l’étranger dans une discipline qui lui plaĂźt, comme la psychologie, l’anthropologie ou la philosophie. Son pĂšre refuse de le laisser changer d’orientation professionnelle, mais finit par le laisser aller suivre un master en ingĂ©nierie industrielle en Allemagne. En 1959, Kakar va donc vivre Ă  Hambourg, oĂč il fait l’expĂ©rience d’une libertĂ© qu’il ne connaissait pas et dĂ©couvre avec enthousiasme la vie Ă©tudiante allemande. NĂ©anmoins, ses Ă©tudes d’ingĂ©nieur continuent de lui peser et ses doutes quant Ă  son orientation professionnelle s’intensifient. La distance lui donne le courage de s’opposer franchement Ă  son pĂšre et Ă  sa famille. Il demande une fois encore, avec bien plus de force, Ă  recommencer des Ă©tudes dans un domaine qui lui plaĂźt. Son pĂšre, qui n’est aucunement prĂȘt Ă  cĂ©der Ă  ce qu’il voit comme un caprice de jeunesse, propose toutefois Ă  Kakar un compromis au lieu de poursuivre ses Ă©tudes en ingĂ©nierie industrielle, comme c’était prĂ©vu, il peut Ă©tudier le management industriel, une discipline qu’il juge Ă  mi-chemin entre l’ingĂ©nierie et la philosophie. Sudhir Kakar obtempĂšre et suit donc des Ă©tudes de management industriel et d’économie entre 1959 et 1964. Au printemps 1964, Ă  vingt-cinq ans, il retourne en Inde aprĂšs cinq ans passĂ©s en Allemagne. Ses parents pensent qu’ils vont enfin pouvoir lui faire obtenir un bon poste et le marier, mais Kakar se sent plus perdu que jamais. EngagĂ© en tant que chargĂ© de recherche au sein du dĂ©partement pour le management du dĂ©veloppement agricole et rural de l’Institut indien de management, Ă  Ahmedabad, il se voit confier la mission de recueillir des donnĂ©es sur les formes de leadership prĂ©sentes dans les institutions rurales et voyage beaucoup dans les campagnes du Nord de l’Inde. Ses longs voyages lui laissent du temps pour essayer d’y voir plus clair en lui-mĂȘme. Doit-il se ranger Ă  l’avis de sa famille et trouver un bon poste d’ingĂ©nieur ou de professeur de management ? Ou lui faut-il prĂȘter l’oreille Ă  ses dĂ©sirs un peu fous de devenir Ă©crivain ou rĂ©alisateur ? Doit-il Ă©pouser l’une des jeunes filles sĂ©lectionnĂ©es par ses parents ? Ou doit-il partir Ă  la recherche du grand amour, comme dans la littĂ©rature romantique dont il raffole ? Kakar est dans une grande confusion, dont il ne sait comment s’extraire. L’incomprĂ©hension de sa famille, peu disposĂ©e Ă  tolĂ©rer ses hĂ©sitations plus longtemps, rend cette pĂ©riode encore plus douloureuse Kakar 2011a 152. C’est la rencontre du psychanalyste Erik Erikson qui va permettre au jeune Kakar de sortir de ce trouble intĂ©rieur. Erikson, qui est alors professeur de dĂ©veloppement humain Ă  l’universitĂ© d’Harvard, passe quelques mois en 1964 Ă  Ahmedabad pour travailler sur son livre consacrĂ© Ă  Gandhi, publiĂ© en 1969 sous le titre La vĂ©ritĂ© de Gandhi les origines de la non violence. Il vit chez Kamla Chowdhry, la tante de Kakar, qui est alors directrice des recherches de l’Institut indien de management. Kakar, qui vit aussi chez sa tante, lui parle de ses interrogations quant Ă  son avenir professionnel, et plus gĂ©nĂ©ralement quant au genre de vie qu’il veut avoir. Il se met Ă  lire les livres du psychanalyste amĂ©ricain et dĂ©couvre ses thĂ©ories sur les diffĂ©rents stades du dĂ©veloppement psychosocial et son concept de crise d’identitĂ© », qui semble tout d’un coup donner du sens au trouble intĂ©rieur qui l’habite Mes problĂšmes d’identitĂ© », bien que de durĂ©e peut-ĂȘtre excessive, faisaient partie d’une crise normative de l’adolescence et du jeune Ăąge adulte, oĂč mes talents personnels recherchaient, sans succĂšs pour le moment, un milieu professionnel qui leur convienne. En outre, ma confusion identitaire n’était pas simplement personnelle mais s’inscrivait aussi dans la culture de ma communautĂ© – au sens oĂč cela reflĂ©tait la crise contemporaine dans le dĂ©veloppement historique de la classe moyenne indienne, dĂ©chirĂ©e entre l’Orient et l’Occident, divisĂ©e entre des conceptions du monde europĂ©enne et indienne Kakar 2011a 159. ConsidĂ©rant qu’Erikson est le guru que [son] identitĂ© indienne recherchait » Kakar 2011a 60, Kakar dĂ©cide qu’il veut devenir, comme lui, un psychanalyste et un Ă©crivain. Bien qu’il n’ait aucun diplĂŽme de psychologie, Erikson se montre encourageant, et lui assure que s’il parvient Ă  avoir un doctorat dans les trois prochaines annĂ©es, il fera de son mieux pour le prendre Ă  Harvard comme assistant. Pour avoir un doctorat le plus rapidement possible, Kakar dĂ©cide de poursuivre en Ă©conomie, la discipline dans laquelle il a rĂ©alisĂ© son master. En 1964, il part pour Vienne, oĂč il fait une thĂšse sur le leadership dans les entreprises indiennes, utilisant pour cela les donnĂ©es qu’il a recueillies dans les campagnes du nord de l’Inde lors de l’enquĂȘte qu’il a rĂ©alisĂ©e pour l’Institut indien de management. Dans cette thĂšse, qui cherche Ă  comprendre la façon dont les traits spĂ©cifiques de la culture indienne façonnent des formes particuliĂšres de leadership, il s’intĂ©resse pour la premiĂšre fois Ă  la dimension culturelle des phĂ©nomĂšnes sociaux. En 1966, Kakar, qui a rempli toutes les obligations de son doctorat et rendu sa thĂšse, devient l’un des six assistants d’Erikson Ă  Harvard – avec, entre autres, le futur sociologue Richard Sennett. C’est Ă  cette Ă©poque que Kakar, qui doit encadrer des Ă©tudiants de psychologie sans avoir jamais lui-mĂȘme Ă©tudiĂ© cette discipline, se met Ă  lire abondamment de la psychologie et de la psychanalyse. Cela fait deux ans qu’il a acquis le dĂ©sir de devenir psychanalyste, mais ce dĂ©sir n’est pas ancrĂ© dans une connaissance de la thĂ©orie analytique ou dans une expĂ©rience clinique personnelle. Ce qui motive avant tout son attirance pour la psychanalyse, c’est la personnalitĂ© d’Erikson, qui jouit sur le campus d’Harvard d’une trĂšs grande notoriĂ©tĂ© et que Kakar admire beaucoup depuis leur rencontre Ă  Ahmedabad. En outre, les productions thĂ©oriques d’Erikson le sĂ©duisent spontanĂ©ment, en ce qu’elles accordent une place importante Ă  la question de l’identitĂ© et de la culture. Selon Erikson, les processus intrapsychiques ne suffisent pas Ă  rendre compte du dĂ©veloppement dans toute sa complexitĂ©, et il faut complĂ©ter la thĂ©orie du dĂ©veloppement psychosexuel de Freud par une thĂ©orie du dĂ©veloppement psychosocial. InfluencĂ©e par l’école culturaliste amĂ©ricaine, qui s’attache Ă  relier les caractĂ©ristiques psychologiques des individus aux expressions particuliĂšres des cultures dans lesquelles ils Ă©voluent, son approche est portĂ©e par le souci d’intĂ©grer l’environnement social, Ă  la fois restreint le rĂ©seau des relations interpersonnelles et Ă©tendu la sociĂ©tĂ© et la culture. En cela, il prend une certaine distance avec la thĂ©orie freudienne, rĂ©ticente Ă  accorder une fonction inductive Ă  l’environnement. Cette volontĂ© de donner une dimension sociale, culturelle et historique Ă  la psychanalyse rĂ©sonne de façon particuliĂšrement juste aux oreilles de Kakar. Ses sĂ©jours en Europe et aux Etats-Unis ont mis en branle chez lui de profonds questionnements sur sa propre identitĂ©, et sur la place qu’y prend son ancrage dans la culture indienne. La thĂ©orie d’Erikson lui fournit un outillage conceptuel pour se confronter Ă  ces questions et Ă©baucher ce qui va constituer le projet intellectuel de toute sa vie, la formulation d’une psychologie culturelle indienne, ou plus prĂ©cisĂ©ment, la comprĂ©hension de la psychĂš et de la sociĂ©tĂ© en Inde au prisme de la pensĂ©e psychanalytique » Kakar 2011a 175. Kakar rentre en 1968 Ă  Ahmedabad, oĂč il enseigne Ă  l’Institut indien de management. Il se marie la mĂȘme annĂ©e avec une jeune fille issue d’une grande famille commerçante de Bombay, aprĂšs avoir longtemps luttĂ© contre l’opposition de leurs familles respectives face Ă  l’union d’une Bania gujaratie et d’un Khatri punjabi. Il garde le dĂ©sir de devenir psychanalyste, sans savoir toutefois comment s’y prendre. Il aimerait intĂ©grer une Ă©cole de psychanalyse amĂ©ricaine mais n’est pas mĂ©decin, condition nĂ©cessaire aux Etats-Unis pour entreprendre la formation d’analyste. C’est une fois encore Erikson qui lui vient en aide. A sa demande en effet, le psychanalyste allemand Alexander Mitscherlich, alors directeur du Sigmund Freud Institute de Francfort, propose Ă  Kakar de le prendre en formation. De 1971 Ă  1975, Kakar se forme au mĂ©tier d’analyste Ă  Francfort, en conduisant son analyse personnelle, en frĂ©quentant assidĂ»ment le Sigmund Freud Institute et en participant de façon plus large Ă  la vie intellectuelle de Francfort, oĂč psychanalystes et spĂ©cialistes des sciences sociales travaillent en Ă©troite collaboration. Depuis sa fondation en 1923, l’Institut de recherche sociale de Francfort est caractĂ©risĂ© par sa volontĂ© d’articuler marxisme et psychanalyse dans l’élaboration d’une thĂ©orie critique. Pour les grands penseurs de cette tradition comme le philosophe et sociologue Max Horkheimer et le psychanalyste Erich Fromm, la psychanalyse est avant tout une science complĂ©mentaire, qui prolonge la critique marxiste de l’économie politique par une analyse de l’économie psychique. La psychanalyse fournit au marxisme une thĂ©orie de la subjectivitĂ© qui lui fait dĂ©faut. Chez un autre penseur de l’Ecole de Francfort, ThĂ©odor Adorno, la psychanalyse permet davantage d’éclairer l’irrationalitĂ© sociale, la nĂ©gativitĂ© ou la dĂ©raison dans l’histoire, et s’avĂšre ainsi un outil indispensable dans l’analyse de la personnalitĂ© autoritaire, du fascisme, du nationalisme ou du racisme. L’usage des concepts psychanalytiques pour un diagnostic critique de la sociĂ©tĂ© s’accompagne d’une critique de l’anhistoricitĂ© de la thĂ©orie psychanalytique. Les penseurs de l’Ecole de Francfort soutiennent que l’organisation psychique doit toujours ĂȘtre resituĂ©e socialement et historiquement. Ils sociologisent la psychanalyse, refusent le noyau biologique de la dĂ©couverte freudienne et insistent sur l’importance de la culture26. C’est dans ce contexte intellectuel que Kakar effectue sa formation de psychanalyste. La frĂ©quentation d’Erikson, qui fait de l’identitĂ© une construction psychosociale, l’a dĂ©jĂ  amenĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  la place de l’environnement socio-culturel dans la psychĂš humaine. La frĂ©quentation de la tradition francfortoise le conduit Ă  poursuivre cette rĂ©flexion. Il commence dĂšs lors Ă  regarder d’un Ɠil critique les traditions psychanalytiques – en particulier l’ego-psychology amĂ©ricaine – qui s’adossent Ă  une conception trĂšs individualiste de l’homme et jugent que l’environnement socio- culturel n’a qu’une influence secondaire et superficielle sur la vie psychique des individus. Le projet intellectuel qui l’occupera toute sa vie peut ĂȘtre dĂ©crit comme une rĂ©futation des thĂšses de cette psychanalyse individualiste, Ă  partir d’une exploration de la psychĂš indienne et du rĂŽle de la sociĂ©tĂ© dans l’élaboration de cette psychĂš. 26 Les façons prĂ©cises d’articuler thĂ©orie freudienne et thĂ©orie de la sociĂ©tĂ© ont pu grandement varier et ont fait l’objet de vifs dĂ©bats au sein des penseurs proches de l’Institut de recherche sociale de Francfort. Pour une analyse dĂ©taillĂ©e de ces dĂ©bats, on peut se reporter Ă  Genel 2016. Au-delĂ  de ce contexte intellectuel, c’est l’analyse personnelle de Kakar qui le pousse Ă  rĂ©flĂ©chir sur le rĂŽle de la culture dans la formation de la personnalitĂ©. DĂšs le dĂ©but de son analyse avec Clemens de Boor, un psychanalyste spĂ©cialiste de la mĂ©decine psychosomatique, Kakar sent confusĂ©ment qu’en bien des domaines, de Boor et lui-mĂȘme ont du mal Ă  se comprendre. Prenons les deux exemples sur lesquels il insiste dans son autobiographie. Tout d’abord, il se sent mal Ă  l’aise devant l’attitude distante, voire froide, de Clemens de Boor. A ses yeux, la figure du psychanalyste incarne la personnification du vieux sage guidant avec bienveillance un disciple sincĂšre et travailleur qui [a] abdiquĂ©, au profit de son guru, toute responsabilitĂ© dans son propre bien-ĂȘtre » Kakar 2011a 200. Alors qu’à la mĂȘme Ă©poque, c’est le potentiel subversif de la psychanalyse qui fait son attrait auprĂšs de la jeunesse europĂ©enne et amĂ©ricaine, l’attirance de Kakar pour la psychanalyse tient beaucoup aux vertus de sagesse et de discernement qu’il associe avec la mise Ă  jour des contenus inconscients. Ainsi Kakar conçoit spontanĂ©ment sa relation avec son psychanalyste en la calquant sur le modĂšle relationnel maĂźtre / disciple. Kakar attend de son psychanalyste que, comme tout bon guru indien – et comme s’est en outre comportĂ© Erikson avec lui –, il montre bienveillance, sollicitude et compassion, de façon bien plus manifeste que ne le font habituellement les psychanalystes europĂ©ens. Il y a lĂ  un premier dĂ©calage culturel avec son psychanalyste. L’autre exemple sur lequel insiste Kakar pour illustrer les incomprĂ©hensions entre son psychanalyste et lui-mĂȘme, c’est les relations intrafamiliales et la place accordĂ©e aux membres de sa famille Ă©largie. Kakar remarque que de Boor a tendance Ă  considĂ©rer les oncles, les tantes et les cousins qui ont eu une grande importance dans son enfance et dans sa vie comme des figures de second plan. Il a le sentiment d’avoir du mal Ă  faire comprendre l’importance et la spĂ©cificitĂ© de chacune de ces relations. Le systĂšme de parentĂ© qui prĂ©vaut en Inde du Nord, et dans la famille punjabie de Kakar, distingue nettement des relations qui sont confondues dans le systĂšme de parentĂ© qui prĂ©vaut en Allemagne, et plus gĂ©nĂ©ralement en Europe. Tout d’abord, les relations matrilatĂ©rales et les relations patrilatĂ©rales sont clairement diffĂ©renciĂ©es, Ă  la fois dans la terminologie utilisĂ©e, dans les devoirs et les obligations qui accompagnent ces diffĂ©rentes relations, et plus gĂ©nĂ©ralement dans les reprĂ©sentations collectives qui les entourent. Ensuite, au sein du mĂȘme cĂŽtĂ© de la famille celui du pĂšre ou celui de la mĂšre, un mĂȘme type formel de relation par exemple, neveu / oncle paternel se voit souvent redoubler d’un deuxiĂšme critĂšre de distinction, l’ñge et le rang dans la famille, critĂšre qui Ă  son tour entraĂźne une terminologie spĂ©cifique ainsi que des devoirs et des obligations diffĂ©rents. Ainsi, pour en rester au mĂȘme exemple, les oncles paternels sont clairement distincts des oncles maternels. Au sein des oncles paternels, les oncles plus ĂągĂ©s que le pĂšre sont diffĂ©renciĂ©s des oncles qui sont plus jeunes que lui. Les oncles maternels sont au contraire dĂ©signĂ©s par le mĂȘme terme. Ainsi, lĂ  oĂč l’on parle d’ oncle » en français – ou d’ Onkel » en allemand – le punjabi distingue le taya le frĂšre aĂźnĂ© du pĂšre, le chacha le frĂšre cadet du pĂšre, le phupher le mari de la sƓur du pĂšre, le mama le frĂšre de la mĂšre et le masar le mari de la sƓur de la mĂšre. Chacun de ces termes indique une relation de parentĂ© spĂ©cifique et convoque un imaginaire bien particulier. Par exemple, le taya est une personne que l’on respecte et que l’on craint quand on entretient une relation de camaraderie et de taquinerie avec son chacha et qu’on est gĂątĂ© et choyĂ© par son mama. Dans son analyse personnelle, Kakar convoque spontanĂ©ment tout l’éventail de ces relations. Mais il s’aperçoit que Clemens de Boor, qui est peu au fait des spĂ©cificitĂ©s du systĂšme de parentĂ© qui prĂ©vaut en Inde du Nord, a tendance Ă  ne voir dans ses diffĂ©rents oncles et ses diffĂ©rentes tantes que de simples figures parentales, lissant ainsi totalement les spĂ©cificitĂ©s de chacune de ses relations. Kakar a le sentiment d’ un sĂ©rieux appauvrissement de [s]on monde Voici la rĂ©ponse Ă  la question de CodyCross - Aussi appelĂ©e Ă©toile filante. Si vous avez besoin d'aide ou avez des questions, laissez votre commentaire ci-dessous. Home Planete Terre Groupe 20 Phase 4 RĂ©pondre En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse En rapport avec le pĂšre de la psychanalyse RĂ©pondre Freudien CodyCross CodyCross est un jeu rĂ©cemment sorti dĂ©veloppĂ© par Fanatee. C’est un jeu de mots croisĂ©s qui contient de nombreux mots amusants, sĂ©parĂ©s en diffĂ©rents mondes et groupes. Chaque monde a plus de 20 groupes avec 5 puzzles chacun. Certains des mondes sont la planĂšte Terre, sous la mer, les inventions, les saisons, le cirque, les transports et les arts culinaires. Le couple en psychanalyseFusion – Confusion – DĂ©fusion. Jean-Antoine Watteau – L’Amant anxieux, 1719 Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lĂąches, mĂ©prisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dĂ©pravĂ©es ; le monde n’est qu’un Ă©gout sans fond oĂč les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces ĂȘtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompĂ©s en amour, souvent blessĂ© et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arriĂšre et on se dit j’ai souffert souvent, je me suis trompĂ© quelquefois ; mais j’ai aimĂ©. C’est moi qui ai vĂ©cu, et non pas un ĂȘtre factice créé par mon orgueil et mon ennui. »Alfred de Musset – On ne badine pas avec l’amour Les motions pulsionnelles originelles Les motions pulsionnelles originelles doivent satisfaire les besoins d’une dĂ©pendance absolue du nourrisson. Union d’élĂ©ments distincts en un tout homogĂšne, la fusion est la relation biologique puis affective obligĂ©e au cours de laquelle un individu est dans l’impossibilitĂ© de se diffĂ©rencier de l’ la naissance cette symbiose se poursuit par l’allaitement qui continue Ă  rendre dĂ©pendant le bĂ©bĂ© de sa relation fusionnelle passe Ă©galement par les soins que prodigue la mĂšre Ă  son enfant Cf. Winnicott.C’est la pĂ©riode du narcissisme primaire dĂ©signe un Ă©tat prĂ©coce oĂč l’enfant investit sa libido sur lui-mĂȘme. L’archĂ©type en est la vie intra-utĂ©rine. Le rĂŽle de l’autre revĂȘt nĂ©anmoins une fonction fondamentale pour l’ontogĂ©nĂšse du fƓtus puis le nourrisson se construit en intra-subjectivitĂ© et en intersubjectivitĂ©, deux conditions du dĂ©veloppement corporel, affectif, cognitif, personnel, culturel, relationnel qui sont construction est permise par le jeu des Ă©motions et des compĂ©tences prĂ©coces eu Ă©gard au narcissisme secondaire dĂ©signe le retournement sur le moi de la libido, retirĂ©e de ses investissements objectaux et Ă  la relation d’ la relation d’objet, le rĂŽle de l’autre entraĂźne vers toujours plus d’indĂ©pendance, les besoins devenant de plus en plus individuels, prĂ©cis, diffĂ©renciĂ©s, en direction de la mĂšre et du pĂšre puis concernant les Ă©ducateurs, la fratrie, les grands-parents, la parentĂšle, les semblables, l’autre sexe, l’étranger, les que le sujet se construit par identifications successives et par les dĂ©passements logiques de ces identifications par les consĂ©quences des sĂ©parations, en particulier sur le plan sont ces allers et retours entre narcissisme secondaire et relation d’objet, allers et retours entre soi et l’autre, qui permettent Ă  la personne d’advenir petit Ă  petit Ă  l’ d’allers vers l’objet et de retours vers soi permet l’apprentissage de la sĂ©paration, condition sine qua non du dĂ©veloppement de la personne susceptible de devenir pour autrui un autre digne de ce nom. Les motions pulsionnelles, donc, propres Ă  satisfaire les besoins fondamentaux, entre autres Ă  l’origine de la tendance Ă  vouloir faire couple copuler, pour la sauvegarde de l’espĂšce, grĂące aux juxtapositions des pulsions de vie p. sexuelles, p. d’autoconservation, p. du moi, ces motions doivent s’assouplir suffisamment pour se dĂ©placer Ă  l’intĂ©rieur du dĂ©sir d’une personne pour une autre dans l’intra- et l’ doivent aussi pouvoir changer d’objet si l’autre du couple ne convient pas, de maniĂšre partielle ou radicale, de maniĂšre temporaire ou ces motions doivent s’adapter, plus qu’à l’autre, Ă  son propre dĂ©sir. C’est le jeu dialectique entre son propre dĂ©sir et le dĂ©sir de l’autre qui rendent le couple possible. Quelquefois ça ne marche pas et on s’obstine. Pourquoi ? Pour rĂ©pĂ©ter une impossibilitĂ© ancienne et, ainsi, la neutraliser, pour comprendre cette impossibilitĂ©, et y remĂ©dier, la rĂ©parer ou bien encore pour la prendre en compte. L’excĂšs comme confusion J’introduis le dĂ©veloppement de l’excĂšs contenu dans l’ambivalence fusionnelle par la description freudienne de l’affect originel en dĂ©crivant le cheminement de ses motions originelles qui donnent une idĂ©e du couple fusionnel Ces motions primitives doivent avoir suivi une longue voie de dĂ©veloppement avant que leur mise en activitĂ© soit admise chez l’adulte. Elles sont inhibĂ©es, dirigĂ©es vers d’autres buts et d’autres domaines, elles entrent dans des fusions les unes avec les autres, changent leurs objets, se retournent en partie sur la personne propre. Des formations rĂ©actionnelles contre certaines pulsions donnent l’illusion d’une transformation de celles-ci quant au contenu, comme si l’égoĂŻsme s’était fait altruisme et la cruautĂ© compassion. Ce qui favorise ces formations rĂ©actionnelles, c’est que maintes motions pulsionnelles surviennent presque dĂšs le dĂ©but par couples d’opposĂ©s _ Ă©tat de choses trĂšs remarquable, Ă©tranger au savoir populaire et que l’on a nommĂ© l’ »ambivalence de sentiment . Ce qu’il y a de plus facile Ă  observer et Ă  maĂźtriser par l’entendement, c’est le fait qu’aimer avec force et haĂŻr avec force se trouvent si frĂ©quemment rĂ©unis chez la mĂȘme personne. La psychanalyse ajoute Ă  cela qu’il n’est pas rare que les deux motions de sentiment opposĂ©es prennent la mĂȘme personne pour objet. »Sigmund Freud – ConsidĂ©rations actuelles sur la guerre et la mort Les conditions actuelles et archaĂŻques de cette confusion dans le couple sont IdĂ©alisation du partenaire, transfert parental, angoisse d’abandon ; narcissisme blessĂ©, faible confiance en soi, mĂ©sestime de soi. La dĂ©pendance est tributaire d’une idĂ©alisation, en bien ou en mal attribution de pouvoir, d’une rĂ©actualisation Ɠdipienne un choix de partenaire par transfert, avec angoisse d’abandon la rupture est anticipĂ©e, voire provoquĂ©e.L’étiologie est celle d’un narcissisme blessĂ© image de soi altĂ©rĂ©e, auquel succĂšde une faible confiance en soi absence de construction en autonomie, Ă  laquelle succĂšde une mĂ©sestime de soi dĂ©calage entre un moi cohĂ©rent et trophique et un moi vacillant et dysphorique.Ainsi, Ă  partir d’une pĂ©riode de trauma, le sujet va chercher l’inverse du parent traumatisant, le double du parent traumatisant, une partie de ce parent inverse ou double. Le couple, outre son rĂŽle dans les toutes premiĂšres annĂ©es de la vie de l’enfant, prend toute sa signification et son importance au moment de l’ƒdipe, moment culminant de la diffĂ©rence des sexes, de la diffĂ©rence des gĂ©nĂ©rations, des interdits, de la nomination, c’est Ă  dire au moment oĂč l’enfant va devoir inventer son identitĂ© et trouver un sens Ă  sa propre crise de l’ƒdipe est d’ailleurs rĂ©actualisĂ©e Ă  chaque Ă©preuve rencontrĂ©e par la personne, adolescence, sĂ©paration, crise de couple lui ou ses parents, crise de milieu ou de fin de vie, crise des dizaines d’annĂ©es.En cela, les crises sont des occasions de rĂ©organisation de la personnalitĂ©, qui verront rĂ©apparaĂźtre les modalitĂ©s des expĂ©riences et des Ă©tats vĂ©cus de la personne fixĂ©s Ă  la premiĂšre crise Ɠdipienne des cinq ans. Ce que je vous propose, c’est qu’à l’obligation de fusion, qui provient de la fusion infantile avec la mĂšre, en Ă©vitant la confusion de la mĂ©sentente du couple, doit succĂ©der la ne s’agit plus de former un avec l’autre, mais au contraire d’ĂȘtre ensemble en pleine indĂ©pendance des s’agit lĂ  non seulement de la responsabilitĂ© de la mĂšre good-enough mother » mais aussi du pĂšre protecteur de la fusion-dĂ©fusion du couple mĂšre-enfant, et pont entre les deux, lesquels au passage doivent rĂ©aliser l’ƒdipe pendant lequel la dialectique de l’amour – haine est d’actualitĂ©. Le rĂŽle du pĂšre Le pĂšre est perçu d’emblĂ©e par le bĂ©bĂ© comme un objet relationnel mis en Ă©vidence en psychologie du dĂ©veloppement, un objet rĂŽle est de relativiser, par le systĂšme dyadique, le duo formĂ© par la mĂšre et son bĂ©bĂ©, tout en l’ effet, dĂšs les premiers mois, l’enfant s’ajuste aux interactions qui se nouent entre le pĂšre et la mĂšre, comme on le voit dans les Ă©changes modalitĂ©s d’attachement, de deux façons diffĂ©rentes, se font pour le bĂ©bĂ© autant avec le pĂšre qu’avec la mĂšre. Il est donc dĂšs le dĂ©but confrontĂ© Ă  l’altĂ©ritĂ©, la tiercĂ©itĂ©, faudrait-il pĂšre n’a pas seulement une fonction d’interdiction Ɠdipienne et parce qu’il sert de fonction d’appui, de support – apte Ă  approuver, Ă  relativiser, Ă  nuancer ambivalence – Ă  la fonction maternelle, le pĂšre permet Ă  la mĂšre de s’investir dans sa prĂ©occupation maternelle primaire. Il attĂ©nue les angoisses et les vicissitudes Ă©motionnelles que suppose la relation fusionnelle mĂšre-bĂ©bĂ©. Il protĂšge la relation entre les deux, et, par lĂ , la confirme le narcissisme de la mĂšre rendu prĂ©caire par l’expĂ©rience de la maternitĂ© et de ses transformations, comme, d’ailleurs, la mĂšre doit veiller au narcissisme du pĂšre, soumis Ă©galement Ă  une rĂ©organisation psychique trĂšs parce qu’il rĂ©unit la mĂšre et le bĂ©bĂ©. Il a pour fonction de faire se concilier la mĂšre et le bĂ©bĂ© en assurant les conditions du lien ainsi que sa propre importance. En ce sens il joue le rĂŽle d’un passage, complexe, dont la fonction est Ă  la fois de sĂ©parer et de rĂ©unir en mĂȘme temps. Le passage paternel permet au nourrisson de procĂ©der Ă  des allers et retours entre la fusion et l’identitĂ© propre sans risquer de tomber dans le vide de l’ position des trois figures de la tiercĂ©itĂ© est antĂ©rieure Ă  celle du triangle Ɠdipien et, cependant, elle le pĂšre protĂšge donc le lien Ă  la fois affectif et nourricier – selon les deux acceptions physiologique et affective – entre la mĂšre et le bĂ©bĂ©. Pour que la pulsion d’auto-conversation puisse s’exercer pour le bĂ©bĂ©, il est nĂ©cessaire que le pĂšre protĂšge ces moments par sa fonction de prĂ©sence et de Ă  la mĂšre, au pĂšre et au bĂ©bĂ© de communiquer tout en faisant en sorte qu’ils soient protĂ©gĂ©s des tensions externes et internes reprĂ©sente bien une partie du rĂŽle du pĂšre, qui va au-delĂ  de la reprĂ©sentation de la Loi symbolique et de la castration. Couple et dĂ©pendance affective Le pĂšre et la mĂšre doivent conjointement assurer la possibilitĂ© pour le bĂ©bĂ© de les discerner, de les identifier en tant que tels, mais aussi d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  un objet en soi, le couple. Le couple permet d’organiser chez le bĂ©bĂ© le rapport Ă  l’altĂ©ritĂ©, Ă  la diffĂ©renciation de ce qui est permis de ce qui est interdit, Ă  la diffĂ©renciation des sexes, Ă  la diffĂ©renciation des gĂ©nĂ©rations, Ă  la diffĂ©renciation des couple reprĂ©sente la Loi symbolique, reprĂ©sentante de l’ordre symbolique, lesquels ouvrent Ă  la possibilitĂ© plus gĂ©nĂ©rale si importante pour le dĂ©veloppement de l’enfant, de la symbolisation, c’est Ă  dire d’abord aux langages et Ă  l’ que tout cela soit possible, il est nĂ©cessaire que le parental et l’érotique soient bien distincts, et que le couple parental ne soit pas fusionnel, lorsque l’enfant paraĂźt. Le couple qui pourrait ĂȘtre fusionnel doit donc conjointement s’accompagner de la relation de dĂ©fusion, pour que les adultes laissent et observent l’enfant dĂ©couvrir son territoire psychique, ceci afin que le narcissisme de l’enfant autorisant la confiance en soi et l’estime de soi puisse prendre toute sa place. Si le couple dĂ©veloppe bien ses diffĂ©rences et ses solidaritĂ©s, les fonctions maternelles et paternelles se retrouveront dans chaque individu, les parents ayant constituĂ© une partie de cette enveloppe psychique dont parle Anzieu, pour fondement du jeu de la bisexualitĂ© Houzel parle de la combinaison, au sein de la personne, des qualitĂ©s de soliditĂ© et de rĂ©sistance de l’enveloppe au pĂŽle paternel, et de ses qualitĂ©s de rĂ©ceptivitĂ© et de contenance au pĂŽle maternel. Pour que l’ƒdipe s’accomplisse, qui commence avant mĂȘme la naissance de l’enfant, qui concerne l’ƒdipe parental et la place des dĂ©sirs inclus dans le dĂ©sir d’enfant dans la vie de chacun des parents, la solution pour l’enfant est de faire couple avec chacun des deux parents selon des modalitĂ©s comparables mais le paradis perdu est alors la grande question, constituer le phallus comme symbole de la place de l’enfant dans le couple, afin que puisse se dĂ©velopper un nouveau narcissisme, qui doit commencer Ă  se diriger vers des ces objets vont-ils pouvoir correspondre Ă  cette demande, c’est une deuxiĂšme grande des membres du couple parental formeront-ils avec l’enfant un couple, selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes, Ă  des moments diffĂ©rents, dans des relations diffĂ©rentes, ou bien les stratĂ©gies relationnelles, interactionnelles, symboliques et fantasmatiques de l’enfant se heurteront-ils Ă  un bloc inamovible et fermĂ© ?Faute de le savoir d’emblĂ©e, l’enfant veut ĂȘtre le centre de l’attention des deux parents, positivement ou nĂ©gativement. Si cela n’est pas possible, il va tenter de faire couple avec l’un des deux parents, quitte Ă  exclure l’autre parent, et en risquant de perdre l’amour de ce parent. Au parent en question de revenir dans le jeu. Plusieurs solutions peuvent se jouer en mĂȘme temps ou Ă  des pĂ©riodes qu’un divorce, qu’une sĂ©paration, que des disputes ont pour effet de faire advenir dans l’économie psychique de l’enfant ou de l’adolescent une intense d’un cĂŽtĂ©, si la stratĂ©gie de faire couple avec les deux parents marche trop bien, le couple est cela ne marche pas assez, c’est l’enfant qui est exclu. C’est le couple autre cĂŽtĂ©, si c’est la stratĂ©gie de faire couple avec l’un des deux parents qui marche trop bien, l’un des deux du couple se sent cela ne marche pas assez bien, c’est l’enfant qui est complet complexifie encore cette est donc nĂ©cessaire que le systĂšme Ɠdipien soit contenu par un ensemble de limites instituĂ©es par les parents suffisamment et bien posĂ©es sur les interdits et les permissions, sur la diffĂ©rence des sexes et celle des gĂ©nĂ©rations, sur l’obligation des nominations, de façon que soit fondĂ©e la personnalitĂ© de l’enfant sur des bases saines et fondatrices, pour Ă©viter la dĂ©gĂ©nĂ©rescence personnelle ou bien son hypertrophie. Christiane Joubert simplifie le couple ainsi Couple normalement nĂ©vrosĂ© liens d’alliance libidinauxCouple anaclitique liens Ă©tablis sur la crainte de la perteCouple narcissique liens Ă©tablis sur la fusion NB question subsidiaire – Qu’est ce que c’est que la dĂ©termination sexuelle ? Le sexe d’un individu peut ĂȘtre dĂ©fini Ă  trois niveaux qui correspondent Ă  trois Ă©tapes chronologiques de la diffĂ©renciation sexuelle. On dĂ©fini tout d’abord le sexe gĂ©nĂ©tique qui est dĂ©terminĂ© Ă  la fĂ©condation et qui dĂ©pend de la nature des chromosomes sexuels. Le sexe gonadique c’est-Ă -dire la prĂ©sence d’ovaires ou de testicules, il est dĂ©terminĂ© pendant la vie fƓtale et dĂ©terminĂ© par la gĂ©nĂ©tique. Enfin le sexe somatique qui s’établit pendant deux pĂ©riodes diffĂ©rentes 1 – Vie fƓtale et nĂ©onatale = apparition des caractĂšres sexuels primaires = caractĂšre sexuels indispensable Ă  la reproduction mise en place du tractus gĂ©nital, des organes gĂ©nitaux externes et la mise en place d’élĂ©ment du SNC 2 – PubertĂ© = apparition des caractĂšres sexuels secondaires qui ne sont pas indispensables Ă  la conception d’un individu pilositĂ©, glande mammaire, gravitĂ© de la voix, mise en place des dimorphismes sexuels En gĂ©nĂ©ral il y a correspondance entre ces trois » sexes, la diffĂ©rentiation sexuelle est donc sĂ©quentielle, ordonnĂ©e et consĂ©quente puisque tout dĂ©pend du sexe gĂ©nĂ©tique dans les cas de l’individuation et de la diffĂ©renciation. Nicolas Koreicho – Janvier 2014 – Institut Français de Psychanalyse 34RL1H3 Copyright Institut Français de Psychanalyse 61 articles 8 mĂ©dias ABRAHAM KARL 1877-1925 Psychanalyste allemand, un des plus fidĂšles et des plus orthodoxes disciples de Freud. NĂ© Ă  BrĂȘme dans une famille juive hansĂ©atique, Karl Abraham reçoit d'abord une formation mĂ©dicale classique. C'est Ă  Zurich, dans la clinique du Burghölzli, fondĂ©e par C. G. Jung, qu'il s'initie Ă  la psychiatrie et Ă  la psychanal [
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] Lire la suite ANZIEU DIDIER 1923-1999 Écrit par Jacques SÉDAT ‱ 695 mots Didier Anzieu est nĂ© le 8 juillet 1923 Ă  Melun en Seine-et-Marne, oĂč ses parents Ă©taient employĂ©s des Postes et TĂ©lĂ©communications ; tous deux d'origine mĂ©ridionale parlaient occitan lorsqu'ils ne voulaient pas ĂȘtre compris de leur fils unique. Sa mĂšre Marguerite, nĂ©e Ă  la suite du dĂ©cĂšs d'une jeune sƓur, Marguerite, brĂ»lĂ©e vive, sera une morte vivante, remplaçant une morte ». DouĂ©e pour l'Ă©crit [
] Lire la suite AUBRY JENNY 1903-1987 Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 383 mots Pionnier de la psychanalyse en France, Jenny Aubry appartenait Ă  une famille de la grande bourgeoisie parisienne. Par sa mĂšre, elle Ă©tait la petite-fille d'Émile Javal, un ophtalmologue dĂ©mocrate, ami de Zola, qui sympathisa avec la Commune de Paris et inventa une mĂ©thode de lecture pour les aveugles. La sƓur de Jenny, Louise Weiss, fut une cĂ©lĂšbre suffragette. PoussĂ©e par sa mĂšre, elle s'oriente [
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] Lire la suite FERENCZI SANDOR 1873-1933 Écrit par Catherine CLÉMENT ‱ 916 mots ‱ 1 mĂ©dia Le plus connu des psychanalystes d'origine hongroise, Sandor Ferenczi eut pour Ă©lĂšves GezĂ  Roheim, le premier ethnologue psychanalyste, et Melanie Klein, la grande thĂ©oricienne de la psychanalyse des enfants ils constituĂšrent ce foyer de l'Ă©cole hongroise aux brandons maintenant dispersĂ©s » dont parle [
] Lire la suite FORNARI FRANCO 1921-1985 Écrit par Claude AMBROISE ‱ 968 mots NĂ© dans un village de l'Italie du Nord – Rivergaro, prĂšs de Plaisance –, Fornari devint neuropsychiatre et acquit sa formation psychanalytique auprĂšs de Cesare Musatti, le pĂšre de la pensĂ©e freudienne Ă  Milan. Mais il Ă©tait Ă©galement imprĂ©gnĂ© de l'Ɠuvre de Melanie Klein et, plus gĂ©nĂ©ralement, des travaux de l'Ă©cole anglaise Bion en particulier.Cet It [
] Lire la suite FOUQUE ANTOINETTE 1936-2014 Écrit par Yannick RIPA ‱ 842 mots ‱ 1 mĂ©dia Le Mouvement de libĂ©ration des femmes a Ă©tĂ© fondĂ© en 1968 par trois femmes Josiane Chanel, Monique Wittig et moi-mĂȘme ». Ainsi se prĂ©sentait Antoinette Fouque en 1993, dans son mĂ©moire pour l’habilitation Ă  la direction de recherches intitulĂ© De la libĂ©ration des femmes Ă  la dĂ©mocratisation. [
] Lire la suite FREUD ANNA 1895-1982 Écrit par Pamela TYTELL ‱ 1 713 mots ‱ 1 mĂ©dia La fille de Freud, le dernier de ses six enfants, Anna, dĂ©cĂ©dĂ©e le 9 octobre 1982 Ă  Londres, fut la seule, dans la fratrie, Ă  suivre les traces du pĂšre, dont elle Ă©tait la prĂ©fĂ©rĂ©e et dont elle devint le plus fidĂšle disciple. À la mort de Freud, elle se mua en gardienne vigilante de la doctrine, incarnant, pour une partie importante de la communautĂ© analytique – notamment pour les Britanniques et [
] Lire la suite FREUD SIGMUND 1856-1939 Écrit par Jacques LE RIDER, Marthe ROBERT ‱ 16 152 mots ‱ 2 mĂ©dias Sigmund Freud est l'un des savants qui ont le plus marquĂ© la pensĂ©e du xxe siĂšcle. Parti d'une recherche sur l'Ă©tiologie des nĂ©vroses, il a créé une Ɠuvre qui dĂ©borde largement le domaine de la pathologie pour couvrir de nombreux secteurs du savoir, en particulier ceux qu'on groupe aujourd'hui sous le nom de [
] Lire la suite FROMM ERICH 1900-1980 Écrit par Pamela TYTELL ‱ 1 189 mots NĂ© Ă  Francfort-sur-le-Main, Erich Fromm Ă©tudia la sociologie Ă  Heidelberg, Ă  Francfort et Ă  Munich il s'initia Ă  la psychanalyse Ă  l'universitĂ© de Munich et auprĂšs de l'Institut de psychanalyse de Berlin de 1923 Ă  1925. Il fut analysĂ© par Hanns Sachs. À Be [
] Lire la suite GRANOFF WLADIMIR 1924-2000 Écrit par Hector YANKELEVICH ‱ 763 mots Il ne serait pas exagĂ©rĂ© d'Ă©crire que tant le charme qui Ă©manait de sa personne, le caractĂšre Ă  la fois enveloppant et tranchant de sa parole, que les Ă©vĂ©nements dont il fut l'un des principaux protagonistes ont relĂ©guĂ© au second plan les raisons pour lesquelles Wladimir Granoff doit rester dans l'histoire de la psychanalyse en France comme un grand thĂ© [
] Lire la suite GRODDECK GEORG 1866-1934 Écrit par François GANTHERET ‱ 2 006 mots Parmi les figures les plus marquantes de l'histoire du mouvement psychanalytique, Georg Groddeck tient une place trĂšs particuliĂšre. En contact Ă©pistolaire Ă©troit avec Freud autour des annĂ©es 1920, soutenu par celui-ci contre la rĂ©serve, voire l'hostilitĂ© de la plupart des analystes de l'Ă©poque, il ne peut cependant, mĂȘme s'il rĂ©clamait ce titre, ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un disciple du fondateur de la [
] Lire la suite HARTMANN HEINZ 1894-1970 Écrit par Pamela TYTELL ‱ 824 mots Fils d'un professeur d'histoire de l'universitĂ© de Vienne, Heinz Hartmann fit ses Ă©tudes de mĂ©decine et travailla sous la direction du pharmacologue Hans Horst Mayer et du sociologue Max Weber. En 1927, alors qu'il Ă©tait en psychanalyse avec Sandor Rado, il publia Die Grundlagen der Psychoanalyse Les Fondements de la [
] Lire la suite HASSOUN JACQUES 1936-1999 Écrit par Jean-François de SAUVERZAC ‱ 732 mots NĂ© en Égypte de parents français, juif athĂ©e, le psychanalyste Jacques Hassoun n'a jamais renoncĂ© Ă  l'hĂ©ritage cosmopolite qui fut le sien ni reniĂ© son passĂ© de militant. EmprisonnĂ© en Égypte lorsqu'il Ă©tait communiste, il fut trotskiste, avant de dĂ©fendre dans sa pratique et ses Ă©crits la libertĂ© du sujet. Polyglotte, grand connaisseur de l'hĂ©breu et de l'arabe, la [
] Lire la suite HORNEY KAREN 1885-1952 Écrit par Yvon BRÈS ‱ 879 mots NĂ©e Ă  Hambourg en 1885 d'un pĂšre d'origine norvĂ©gienne et d'une mĂšre d'origine hollandaise, Karen Danielsen fait ses Ă©tudes de mĂ©decine Ă  Berlin oĂč elle Ă©pouse un avocat d'origine hongroise, Oscar Horney, dont elle divorce en 1937. DĂšs 1910, elle s'intĂ©resse au freudisme et devient bientĂŽt une des figures marquantes de la psychanalyse berlinoise. Elle j [
] Lire la suite IRIGARAY LUCE 1930- Écrit par Marie Beth MADER ‱ 508 mots FĂ©ministe, linguiste, psychanalyste et philosophe française, Luce Irigaray a construit une grande part de son Ɠuvre sur les usages et mĂ©susages de la langue lorsque celle-ci s'emploie Ă  rendre compte du en 1930, en Belgique, Luce Irigaray est prudente sur les dĂ©tails qu'elle rĂ©vĂšle concernant sa vie privĂ©e ou son Ă©ducation ; elle pense en effet que l'establishment universitaire, dominĂ© [
] Lire la suite JONES ERNEST 1879-1958 Écrit par Daniel WIDLÖCHER ‱ 536 mots ‱ 1 mĂ©dia Psychanalyste anglais d'origine galloise, ami et biographe de Freud, Jones, docteur en mĂ©decine en 1901, avait une vocation de neurologue. Il dĂ©couvrit l'Ɠuvre de Freud au cours d'un stage qu'il accomplit Ă  Zurich auprĂšs de E. Bleuler et de C. G. Jung. Ce dernier le prĂ©senta Ă  Freud en 1908 au cours du Ier CongrĂšs de psychanalyse [
] Lire la suite JUNG CARL GUSTAV 1875-1961 Écrit par Étienne PERROT ‱ 5 215 mots ‱ 1 mĂ©dia Jungn'est pas seulement un psychiatre rival de Freud ou son continuateur. Il est avant tout le tĂ©moin d'une rĂ©alisation intĂ©rieure dont sa mĂ©thode psychologique et son Ɠuvre sont les fruits. Cette aventure fait rentrer dans le domaine scientifique l'antique quĂȘte du Graal et l'audacieuse descente aux enfers de Faust. Jung a rencontrĂ© sur son chemin d'adolesc [
] Lire la suite KHAN MASUD 1924-1989 Écrit par Jean-Bertrand PONTALIS ‱ 1 183 mots Un personnage d'abord. De grande allure, Ă©lĂ©gant, beau – toutes choses plutĂŽt rares dans la profession... Prompt dans la rĂ©partie souvent cinglante, ce qui lui valut beaucoup d'ennemis, et pourtant fidĂšle en amitiĂ©. Ne s'en laissant pas conter et prodigieux conteur, lui venu des Indes – du Penjab – pour s'Ă©tablir au Royaume-Uni. Une bibliothĂšque immense ce qui importe, disait-il, est moins d'avo [
] Lire la suite KLEIN MELANIE 1882-1960 Écrit par Jean-Bertrand PONTALIS ‱ 2 226 mots ‱ 1 mĂ©dia On a longtemps localisĂ© les travaux de Melanie Klein dans le domaine de la psychanalyse des enfants, tenue pour une application et une spĂ©cialisation impure » de la psychanalyse proprement dite. C'est seulement depuis quelque temps, surtout en France, que partisans comme dĂ©tracteurs y voient la contribution Ă  la pensĂ©e psychanalytique la plus original [
] Lire la suite LACAN JACQUES 1901-1981 Écrit par Patrick GUYOMARD ‱ 6 797 mots Jacques Lacan a dominĂ© pendant trente ans la psychanalyse en France. Il l'a marquĂ©e de son style ; il y laisse une trace ineffaçable. AimĂ© et haĂŻ, adorĂ© et rejetĂ©, il a suivi sa voie sans s'en Ă©carter, ne laissant personne indiffĂ©rent, s'imposant mĂȘme Ă  ceux qui ne voulaient pas de lui. Pour les psychanalystes, son Ɠuvre et sa pensĂ©e sont incontournable [
] Lire la suite LAFORGUE RENÉ 1894-1962 Écrit par Jacques POSTEL ‱ 586 mots MĂ©decin et psychanalyste français. D'origine alsacienne, RenĂ© Laforgue fait ses Ă©tudes mĂ©dicales Ă  Berlin, mais obtient en France, en 1919, son doctorat pour une thĂšse sur l'affectivitĂ© dans la schizophrĂ©nie ». InstallĂ© d'abord Ă  Grenoble, puis Ă  Paris en 1921, il dĂ©cide de se consacrer Ă  la psychanalyse, ayant lu en allemand les principaux ouvrages d [
] Lire la suite LAGACHE DANIEL 1903-1972 Écrit par Jacques POSTEL ‱ 499 mots Psychiatre et psychanalyste français. Admis Ă  l'École normale supĂ©rieure en 1924, en mĂȘme temps que R. Aron, P. Nizan et Sartre, Daniel Lagache est reçu brillamment Ă  l'agrĂ©gation de philosophie. IntĂ©ressĂ© par la psychopathologie, il commence, sur les conseils de son maĂźtre G. Dumas, des Ă©tudes de mĂ©decine puis de psychiatrie et devient chef de cli [
] Lire la suite LAPLANCHE JEAN 1924-2012 Écrit par Universalis ‱ 781 mots Psychanalyste et universitaire français, Jean Laplanche a consacrĂ© une grande partie de sa vie Ă  la transmission des thĂ©ories psychanalytiques, notamment en dirigeant la publication des ƒuvres complĂštes de Freud aux Presses universitaires de France Son Ɠuvre thĂ©orique revisite certains concepts freudiens thĂ©orie de la sĂ©duction, que le fondateur de la [
] Lire la suite LEBOVICI SERGE 1915-2000 Écrit par Anny COMBRICHON ‱ 909 mots Serge Lebovici, professeur de psychiatrie et psychanalyste, est nĂ© le 15 juin 1915 Ă  Paris et mort le 11 aoĂ»t 2000 Ă  Marvejols LozĂšre. Les Ă©vĂ©nements du xxe siĂšcle ont imprimĂ© Ă  ses engagements institutionnels un sceau conservateur qui lui valut autant de fidĂšles que d' aĂźnĂ© d'une famille d [
] Lire la suite LECLAIRE SERGE 1924-1994 Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 816 mots De son vrai nom Liebschutz, Serge Leclaire est nĂ© Ă  Strasbourg dans une famille juive agnostique, respectueuse des fĂȘtes et des traditions. Durant ses Ă©tudes au lycĂ©e Fustel-de-Coulanges, il rencontre Wladimir Granoff, qui deviendra psychanalyste comme lui. DĂšs les accords de Munich, son pĂšre, fondateur d'une usine de tricotage, quitte l'Alsace avec [
] Lire la suite LEGENDRE PIERRE 1930- Écrit par Christian HERMANSEN ‱ 1 693 mots Au sein d'un monde universitaire français passablement dĂ©boussolĂ©, Ă  tout le moins depuis l'aprĂšs-guerre, l'itinĂ©raire insolite suivi par Pierre Legendre peut intriguer. NĂ© en 1930, il ne s'est trouvĂ© Ă  aucun de ces rendez-vous de Saint-Germain-des-PrĂ©s ou du quartier Latin qui ont vu, en de bruyants duels au fleuret pas toujours mouchetĂ©, s'affronter petits et grands clercs des Ă©coles les plus en [
] Lire la suite LE LIVRE ROUGE C. G. Jung - Fiche de lecture Écrit par Michel CAZENAVE ‱ 1 051 mots ‱ 1 mĂ©dia Voici des dĂ©cennies que le Livre rouge » de Carl Gustav Jung reprĂ©sentait une vĂ©ritable lĂ©gende dans les milieux de la psychologie. Ses hĂ©ritiers ont enfin permis sa publication, en en confiant le soin Ă  Sonu Shamdasani, de l'universitĂ© de Londres, l'un des meilleurs connaisseurs au monde de l'Ɠuvre du p [
] Lire la suite LE MALAISE DANS LA CULTURE, Sigmund Freud - Fiche de lecture Écrit par Michel PLON ‱ 846 mots IntitulĂ© Malaise dans la civilisation lors de sa premiĂšre traduction française en 1934, cet ouvrage fut longtemps considĂ©rĂ© comme appartenant Ă  cette catĂ©gorie des Ɠuvres freudiennes que l'on qualifiait d'anthropologiques non sans quelque mĂ©pris. Jacques Lacan, dans une perspective thĂ©oriqu [
] Lire la suite L'HOMME MOÏSE ET LA RELIGION MONOTHÉISTE, Sigmund Freud - Fiche de lecture Écrit par Brigitte LEMÉRER ‱ 805 mots ‱ 1 mĂ©dia Cet ouvrage de Sigmund Freud fut publiĂ© en 1939 simultanĂ©ment en allemand Ă  Amsterdam sous le titre Der Mann Moses und die monotheistische Religion. Drei Abhandlungen, et Ă  Londres en anglais, traduit par Katherine Jones sous le titre Moses and de l'exil, il paraĂźt quelques mois avant la mort de Freud et s'inscrit dans la suite logique de [
] Lire la suite MAHLER MARGARET 1897-1985 Écrit par Universalis ‱ 1 141 mots Psychanalyste amĂ©ricaine d'origine autrichienne, Margaret Mahler compte parmi les plus grands thĂ©oriciens du dĂ©veloppement du trĂšs jeune enfant. NĂ©e Ă  Sopron actuellement en Hongrie, elle s'installa comme pĂ©diatre Ă  Vienne, oĂč elle poursuivit son analyse avec Helen Deutsch et frĂ©quenta le cercle des disciples et des proches de Freud. Lors de l'Anschl [
] Lire la suite MANNONI MAUD 1923-1998 Écrit par Alain VANIER ‱ 926 mots Ce sont les racines inconscientes de ce racisme [anti-femme] que ce livre a tentĂ© d'Ă©voquer... » ainsi commence la derniĂšre phrase du dernier livre de Maud Mannoni, Elles ne savent pas ce qu'elles disent, paru quelques mois avant sa mort. Elle fait Ă©cho Ă  celle qui, en 1969, termine un rapport rĂ©digĂ© Ă  l'intention des parents de l'Ă©cole de Bonneuil Le problĂšme de la sĂ©g [
] Lire la suite MANNONI OCTAVE 1899-1989 Écrit par François ROUSTANG ‱ 1 265 mots Pour comprendre l'importance et l'originalitĂ© de l'Ɠuvre d'Octave Mannoni, il faut la situer avec son auteur dans la petite histoire de la psychanalyse française. Lorsqu'il commence son analyse avec Jacques Lacan en 1945, ce n'est pas un jeune homme en quĂȘte d'avenir qui se prĂ©sente. Sa formation intellectuelle et personnelle est achevĂ©e. Il a Ă©tĂ© profe [
] Lire la suite MUSATTI CESARE 1897-1989 Écrit par Silvia VEGETTI FINZI ‱ 1 040 mots En dĂ©pit de ses dĂ©nĂ©gations, Cesare Musatti Ă©tait connu comme le pĂšre de la psychanalyse italienne ». Il eĂ»t prĂ©fĂ©rĂ© en ĂȘtre tenu pour le frĂšre jumeau » comme le suggĂšre son livre Mia sorella gemella la psicoanalisi, Rome, 1982, en en laissant la paternitĂ© prestigieuse au Triestin Edoardo We [
] Lire la suite NACHT SACHA 1901-1977 Écrit par RenĂ© MAJOR, Marc NACHT ‱ 765 mots ÉmigrĂ© d'une Roumanie oĂč s'appliquait le numerus clausus frappant les Juifs, Sacha Nacht fut toujours soucieux de faire reconnaĂźtre la psychanalyse par les autoritĂ©s mĂ©dicales et les pouvoirs publics. Il se montra attachĂ© aussi Ă  la reconnaissance par l'Association psychanalytique internationale de l'Institut de psychanalyse de Paris, dont il fut le fondateur et le premier dire [
] Lire la suite PANKOW GISELA 1914-1998 Écrit par Pierre-Paul LACAS ‱ 874 mots La psychiatre et psychanalyste franco-allemande Gisela Pankow est nĂ©e Ă  DĂŒsseldorf en 1914, au sein d'une famille protestante et dĂ©mocrate, qui fut ultĂ©rieurement victime du nazisme. Convertie au catholicisme, elle conservera toujours vivante sa foi, mise au service de la justice et de la dignitĂ© Ă  rendre aux malades mentaux. Docteur en mĂ©decine et neuropsychiatrie en 1939, elle fut l'assistante d [
] Lire la suite PERRIER FRANÇOIS 1922-1990 Écrit par Élisabeth ROUDINESCO ‱ 628 mots Avec François Perrier disparaissait l'un des reprĂ©sentants les plus fameux de la troisiĂšme gĂ©nĂ©ration psychanalytique française celle qui fit l'Ăąge d'or du freudisme dans ce pays en se nourrissant de l'enseignement de Lacan et en donnant Ă  cet enseignement son impulsion Ă  Paris en 1922, François Perrier est le fils d'un journaliste poĂšte qui le laissera orphelin Ă  l'Ăąge de treize ans [
] Lire la suite PUTNAM JAMES JACKSON 1846-1918 Écrit par Pamela TYTELL ‱ 711 mots Neuropsychiatre de nationalitĂ© amĂ©ricaine, professeur de neurologie Ă  l'Ă©cole de mĂ©decine de l'universitĂ© Harvard et fondateur de l'American Neurological Association, James Jackson Putnam s'intĂ©ressa Ă  l'hypnose et Ă  la psychothĂ©rapie dĂšs 1890. Disciple d'Emerson, donc ouvert Ă  la dimension sociale comme ses anc [
] Lire la suite RANK OTTO 1884-1939 Écrit par Pamela TYTELL ‱ 1 743 mots ‱ 1 mĂ©dia NĂ© Ă  Vienne dans une famille modeste marquĂ©e par la mĂ©sentente et l'alcoolisme, le jeune Rosenfeld prend Ă  dix-sept ans le nom de Rank pour renier ce milieu. DestinĂ© Ă  un travail manuel, il est obligĂ© de prendre, pour des raisons de santĂ©, un emploi de bureau, mais ambitionne de faire une carriĂšre littĂ©raire. Lorsque Freud le rencontre, il travaille dans un atelier de mĂ©canique gĂ©nĂ©rale et prĂ©pare [
] Lire la suite REICH WILHELM 1897-1957 Écrit par Jacquy CHEMOUNI ‱ 2 849 mots Reichest de tous les disciples de Freud celui dont l'Ɠuvre reprĂ©sente la tentative la plus aboutie de relier la psychanalyse au politique. S'il est surtout connu en tant que figure Ă©minente du freudo-marxisme, Reich fut Ă©galement un clinicien et un chercheur qui n'a cessĂ© de remettre en question ses propre [
] Lire la suite REIK THEODOR 1888-1969 Écrit par Catherine CLÉMENT ‱ 516 mots Appartenant Ă  la premiĂšre gĂ©nĂ©ration des psychanalystes qui entouraient Freud, Theodor Reik se caractĂ©risa au sein de ce groupe par le fait qu'il n'Ă©tait pas mĂ©decin. NĂ© en BohĂȘme, il fit des Ă©tudes de littĂ©rature et de psychologie ; en particulier, il rĂ©digea une thĂšse, en 1922 environ, sur La Tentation de saint Antoine de Gustave Flaubert. C'est sur le conseil de Freud lui-mĂȘ [
] Lire la suite RÓHEIM GEZA 1891-1953 Écrit par Roger DADOUN ‱ 1 771 mots En mĂȘme temps qu'il Ă©labore, sur des bases cliniques, sa thĂ©orie psychanalytique, Freud Ă©tend le champ de son investigation Ă  toute la culture, selon le principe formulĂ© dans Totem et Tabou 1912 On retrouve dans le complexe d'ƒdipe les commencements Ă  la fois de la religion, de la morale, de la sociĂ©tĂ© et de l'art. » Ce n'est pas seulement l'Ɠdipe, mais tout l'appareil co [
] Lire la suite SCHOTTE JACQUES 1928-2007 Écrit par Jacques SÉDAT ‱ 760 mots Jacques Schotte a eu le rare mĂ©rite d'ĂȘtre pleinement psychiatre, psychanalyste et philosophe. MĂȘme si toute sa vie professionnelle s'est dĂ©roulĂ©e entre Gand et Louvain, il n'a cessĂ© de parcourir l'Europe et d'autres pays en y multipliant les Ă©changes et les rencontres avec les personnalitĂ©s les plus diverses, tant son champ de curiositĂ© Ă©tait le 26 juin 1928, Jacques Schotte [
] Lire la suite TOROK MARIA 1925-1998 Écrit par Jacques SÉDAT ‱ 733 mots Psychanalyste française, nĂ©e le 10 novembre 1925 Ă  Budapest, dĂ©cĂ©dĂ©e Ă  New York le 25 mars 1998, Maria Torok suit une formation de psychologue Ă  la Sorbonne au dĂ©but des annĂ©es 1950 ; elle y rencontre Nicolas Abraham 1919-1975, psychanalyste et philosophe marquĂ© par la phĂ©nomĂ©nologie husserlienne, dont elle devient la compagne. Elle est d'abord conseiller psychologique pour les Ă©coles maternelle [
] Lire la suite WINNICOTT DONALD WOODS 1896-1971 Écrit par François GANTHERET ‱ 2 204 mots NĂ© dans le Devon, en Angleterre, Donald W. Winnicott fit des Ă©tudes mĂ©dicales et se spĂ©cialisa en pĂ©diatrie avant d'accĂ©der, en 1923, au poste de mĂ©decin-assistant au Paddington Green Children's Hospital, oĂč il allait exercer pendant quarante ans. Une formation analytique engagĂ©e, dĂšs le dĂ©but des annĂ©es trente, avec James Strachey, puis avec Joan Riviere, le conduisit Ă  prendre rapidement une par [
] Lire la suite

en rapport avec le pĂšre de la psychanalyse